Lörick et les 4 royaumes

À David Gemmel et Robin Hood

À Laurik, un jeune lecteur dont le prénom m’a inspiré. Ci-dessous la première page
Sera t-il retenu pour être édité ? Si non, auto édition

Les 4 royaumes

          Il fut un temps où mes ancêtres dominèrent le monde.

Aujourd’hui, alors que l’ombre d’une vie commence à refroidir mes os et que le soleil d’une autre m’attend, je veux conter l’histoire d’un prince oublié, le prince d’un temps qui l’est tout autant.

Le monde était déjà grand à cette époque, il l’est encore plus aujourd’hui. L’on découvre chaque jour des terres inconnues, mais du temps dont je parle, l’espace se résumait aux quatre royaumes.

Ô certes, il y avait tant et tant de mers et d’océans, tant et tant de montagnes qui nous barraient l’horizon, tant et tant de peuples qui nous étaient inconnus ou du moins dont nous n’avions conscience que par les récits de marins plus audacieux que les autres, de ces hommes qui poussèrent plus loin que le vent. Il arrivait dans le port de Xathéa le port de la ville qui bordait la forêt de mon enfance, des épices aux goûts étonnants, des draperies dont nous découvrions la douceur avec ravissement, des mets qui faisaient le bonheur des gourmets fortunés (dont je ne faisais pas partie). Des objets précieux que nos commerçants s’arrachaient à prix d’or.

Avant de vous conter cette histoire il me faut d’abord vous présenter ces royaumes. Ils étaient si différents et parfois le titre même de royaume pouvait paraître trop lourd à porter, sauf pour le plus important d’entre eux.

Il en existait même un cinquième mais qui n’appartenait pas aux humains : celui de la forêt de Saaba, une forêt si dense qu’il était impossible d’y pénétrer, un royaume où le vivant qu’il soit végétal ou animal prenait des formes inquiétantes, on ne pouvait s’en approcher qu’en empruntant le gouffre de la bête.

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